Les parlementaires veulent que toutes les régions bénéficient des séries de programme d’aides sociales mises en place par l’Etat pour soutenir les ménages vulnérables fortement impactés par la crise sanitaire. Hier, les deux présidents des chambres parlementaires ont annoncé leur souhait pour que l’exécutif déploie aussi les aides sociales au niveau de toutes les régions. Rivo Rakotovao, président du Sénat, a soutenu, lors de son discours à l’occasion de l’ouverture de la session extraordinaire, que presque « toutes les régions sont impactées par les mesures de confinement dans le cadre de la crise sanitaire et méritent de bénéficier les projets de filets sociaux ». Devant les députés, Christine Razanamahasoa, numéro un de la chambre basse, a presque tenu le même discours. « Les projets Tosika Fameno, Vatsy Tsinjo, Tsinjo Fameno devraient être déployés dans les autres régions autres qu’Antananarivo » a-t-elle lancé.
Banque mondiale. Dans la capitale, la reprise de la répartition des aides sociales ont redémarré depuis la semaine dernière après une première phase tumultueuse et marquée par une grogne presque généralisée dans les quartiers. La tension suffit à indiquer que les familles nécessiteuses d’aides sociales de l’Etat sont très nombreuses. Les parlementaires, eux, affirment que beaucoup de ménages dans plusieurs régions ont souffert des conséquences économiques et financières de la crise. Le vice-président de l’assemblée nationale, Honoré Rasolonjatovo, a même réclamé, lors de sa rencontre avec la presse, mardi dernier, qu’ « il est souhaitable que la population bénéficie de deux sacs de riz au lieu d’un actuellement ». Lors de son intervention sur les chaînes nationales, dimanche dernier, le chef de l’Etat a annoncé une enveloppe financière de la Banque Mondiale, destinée, en partie, selon ce dernier, à financer les projets d’aides sociales de l’Etat destinés aux familles vulnérables dans les autres communes concernées par les mesures de confinement durant la crise sanitaire.
Rija R.