
Les autorités misent sur les investissements en infrastructures multisectorielles pour booster la croissance économique à court, moyen et long termes.
Le président de la République Andry Rajoelina l’a déclaré haut et fort. La réalisation du projet de téléphérique urbain ne signifie pas qu’on laisse de côté les autres régions et encore moins les autres secteurs.
Immense chantier
Une manière pour l’homme fort du pays de faire entendre que le régime travaille pour le développement de Madagascar dans son ensemble et que les régions ne sont pas oubliées. Le président de la République de citer notamment, l’immense chantier du pipeline destiné à régler les problèmes de la sécheresse et de la famine dans le Sud. Sur le plan social comme l’éducation et la santé, des projets sont également prévus. D’ailleurs, la loi de finances 2022 prévoit une augmentation des investissements publics. « Malgré un espace budgétaire toujours limité, les investissements publics devraient atteindre 9,2% du PIB en 2022, soit une augmentation de 1,8 points de pourcentage par rapport à 2021». La réalisation des projets se fera sur ressources propres internes et sur financement extérieur. « Cela sera rendu possible grâce aux mesures qui permettront d’augmenter les recettes fiscales, aux accords de financement conclus par le Gouvernement, et à l’allocation de DTS par le FMI ».
Besoins socio-économiques
En tout cas, les projets prévus répondent visiblement aux besoins socio-économiques actuels. « Les projets d’investissement seront, entre autres, axés dans l’énergie à travers la mise en place de parcs solaires, l’extension de la centrale hydroélectrique Mandraka 3, l’aménagement et l’extension des périmètres agricoles, le développement d’infrastructures d’adduction d’eau (notamment la construction du pipeline Efaho dans le Sud), et l’amélioration de la couverture géographique et du plateau technique des installations sanitaires à Madagascar dont les constructions et les rénovations de centres de santé et d’hôpitaux, recrutement de personnel médical et acquisition de matériels modernes ». Des investissements publics bien pensés en somme. Et l’Etat entend encore faire mieux en 2023 où les investissements publics devraient compter pour 33,9% du PIB. Une nouvelle vision économique.
R.Edmond