900 jeunes mères célibataires déscolarisées entre 15 et 29 ans devraient acquérir les compétences requises par les métiers porteurs identifiés dans la zone. 630 d’entre elles devraient occuper un emploi et en tirer un revenu décent : 420 salariées et 210 en auto-emploi. Elles devraient être ainsi en capacité d’assumer leur charge familiale et d’assurer l’éducation de leurs enfants. 5,4 milliards d’ariary (1,2 million d’euros), c’est la somme accordée par l’Agence Française de Développement à l’ONG Aide et Action pour financer le projet Sandratra. Un projet qui permettra la formation et la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées de 15 à 29 ans dans les quartiers urbains défavorisés des 1er, 3e et 4e arrondissements de la capitale pour les trois prochaines années (2021 – 2023). « Le projet vise à améliorer la situation des jeunes mères célibataires de plusieurs quartiers défavorisés de la capitale. Il s’agit d’un projet important car ces femmes sont vulnérables et fragiles puisqu’elles souffrent de stigmatisation. Grâce à ce projet ancré sur le terrain, leur situation sera améliorée à travers des dispositifs très pratiques », a fait savoir Christophe Bouchard, ambassadeur de France à Madagascar. La CUA jouera un rôle primordial dans la bonne mise en œuvre du projet parce que la commune apportera le dispositif d’appui aux bénéficiaires via ses centres d’accès aux services (CAS), hébergeant les Laboratoires d’Innovations Sociales (LABIS), dont la mission est d’accompagner les familles les plus vulnérables dans leur projet de vie et dans la réduction des risques économiques et psychosociaux. « Les jeunes mères célibataires bénéficieront de formations, d’un mentorat et de suivi des projets, un accompagnement psychosocial au sein des LABIS », a souligné Rado Raveloarijaona, coordonnateur du territoire Océan Indien, Aide et Action.
T.H