- Publicité -
mercredi, mai 14, 2025
AccueilPolitiqueCUA : L’Hôtel de Ville fait peau neuve

CUA : L’Hôtel de Ville fait peau neuve

Le ravalement de l’Hôtel de Ville constitue-il une priorité ?
Le ravalement de l’Hôtel de Ville constitue-il une priorité ?

Inauguré le 11 décembre 2010, l’Hôtel de Ville fait actuellement l’objet de ravalement, alors que les murs sont loin d’être défraîchis ou salis après 4 ans.

Même les briques réfractaires sont en train d’être peintes dans une teinte qui ressemble peu ou prou à la couleur naturelle de la terre cuite. C’est dire qu’on continue l’opération de transformation pour ne pas dire de dénaturation de l’édifice qui n’a pas été reconstruit à l’identique par rapport au monument de l’époque. En tout cas, une copie ne vaut jamais l’original.

Apôtre. Seule l’architecture rappelle plus ou moins celle de l’Hôtel de Ville d’avant mai 1972 dont l’un des locataires fut justement le père de l’actuel PDS de Tana. Celui-là même qui voulait déjà modifier l’armoirie de la Ville des Mille, sans que cela ait obtenu l’onction de la population. A l’image de « l’apôtre » du projet qui n’a pas non plus la légitimité du suffrage universel direct parce que nommé par le fait du Prince.

Urgences.  A part ceux qui y trouvent un intérêt (au propre comme au figuré), les Tananariviens et Tananariviennes (se) demandent si ces travaux de ravalement constituent une priorité par rapport aux urgences du moment. Pour ne citer que le sempiternel problème de l’enlèvement des ordures. Ou encore la question récurrente de l’éclairage public qui est en perpétuel …délestage. Au risque pour les honnêtes gens de se faire …délester à tous les coins de rue et entre deux ruelles, par ceux qui profitent de l’obscurité pour perpétrer leurs noirs desseins.

Responsabilité. « A quoi ça sert d’avoir un Hôtel de Ville fraîchement repeint si la ville est loin d’être un hôtel tout aussi nickel ? », s’interrogent les gens qui passent devant l’édifice. Et de pointer du doigt les tas d’immondices qui jonchent le sol longeant les clôtures des jardins situés sur l’Avenue de l’Indépendance.  Sans parler des trous béants laissés par ceux qui ont emporté les couvercles des égouts ou des « dalles » pour reprendre le vocable de l’homme de la rue qui pourrait ne pas voir ces trous. Selon une jurisprudence de la Chambre Administrative (actuellement Conseil d’Etat), la responsabilité de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) serait engagée au cas où un citoyen viendrait à tomber dans l’un de ces trous qui servent de surcroît de  « fosse septique » à ciel ouvert pour les 4’mis.

R. O

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser