La CUA, par le biais de Sitraka Ramanjatojaona, Conseiller Technique, a tenu à apporter des précisions quant aux revendications de liberté effectuées par les tapineuses de Tsaralalàna et ses environs vers la fin de la semaine dernière. Ainsi, il a été affirmé que la commune ne fait qu’appliquer les différentes lois relatives à la lutte contre le proxénétisme dans la capitale, surtout celles qui interdisent la prostitution des mineurs. « Il n’a jamais été question d’empêcher les prostituées majeures à effectuer leur métier, mais de lutter contre la prostitution des mineurs dans la capitale car c’est inacceptable de trouver des enfants qui pratiquent déjà ce métier. Notre objectif est de retirer petit à petit les mineurs de ce monde », a-t-il expliqué. Ce qui laisse donc la voie libre aux prostitués majeurs munis de leur carte d’identité et de leur carte professionnelle, d’effectuer en toute liberté leurs activités habituelles. Ce qui répond donc à la revendication d’une grande majorité de ces derniers. Toutefois, la commune a insisté sur la mise en place d’une mesure d’accompagnement afin que ce phénomène cesse. Par ailleurs, selon les explications, le grand ménage va toujours continuer dans la ville pendant chaque fin de semaine, en particulier pour le 1er arrondissement, dont le but est principalement de lutter contre le tapage nocturne, l’alcoolisme, et l’insécurité, mais dans le bon sens.
Arnaud R.