
La commune urbaine d’Antananarivo a présenté hier lors d’une conférence de presse dans ses locaux les nouveaux tickets électroniques qui serviront à payer les patentes au quotidien.
Un des programmes du PDS de la ville d’Antananarivo, Ny Hasina Andriamanjato, est d’assainir la ville, notamment en s’occupant des cas des marchands ambulants qui jonchent les rues principales du centre ville, d’Analakely à Soarano, à Behoririka comme à Isotry, et même dans des localités autres, telles que Mahamasina ou encore Andravoahangy. Le défi est périlleux, mais la commune s’y attelle sérieusement. Et si le bras de fer entre CUA et marchands des rues reste au statu quo pour le moment, des mesures sont prises pour tenter d’apporter de meilleures organisations là où on le peut. Ainsi, par souci d’éviter les faux-agents qui recouvrent les patentes auprès des marchands formels, mais aussi pour avoir une meilleure traçabilité des patentes payées par les marchands qui paient tout de même entre 200 Ar à 500 Ar par jour, la CUA a mis en place un nouveau système qui consiste à utiliser une carte électronique pour le paiement de la patente. Rien de plus sorcier, aujourd’hui, utiliser les nouvelles technologies pour améliorer ses rendements et son travail est tout à fait légitime, et même louable.
Respect. Pour le bon fonctionnement de ce nouveau service, la CUA fait donc appel au bon sens de tous les marchands à faire attention à ce ticket. Livré avec un code-barres, qui permettra d’identifier le marchand, le ticket comporte le logo de la commune et du numéro du ticket. Il faut en prendre soin, ne pas le mouiller ni le plier, sinon le ticket ne fonctionnera plus. La CUA fait des efforts dans la gestion de la ville, et ces nouvelles mesures qui s’assimilent à un véritable petit développement devraient être respectées. Si les marchands ne coopèrent pas et détruisent ces tickets électroniques, c’est qu’ils font obstacle à leur propre développement.
Anjara Rasoanaivo