La raréfaction des pâturages naturels est causée en grande partie par les feux de brousse. Un fléau qui consumme le pays depuis des années et dont les stratégies de lutte ne semblent pas vraiment efficaces.
Le paysage de désolation est devenu coutumier le long de la RN4 à partir d’Ankazobe, avec des tanety à perte de vue noircis par le passage du feu. Il n’en reste que ruine et désolation. Jusqu’ici, les stratégies de lutte ne sont pas vraiment efficaces. Chaque année, on a beau interpeller, sensibiliser, dénoncer et chaque année, 50 000 à 100 000 hectares de forêt sont détruits chaque année par les feux de brousses.
Économique
La culture fourragère pourrait constituer une piste de solution. En réduisant les végétaux inflammables par des espèces végétales contrôlées et moins propices à la combustion, la culture fourragère limite la propagation des feux de brousse. La valorisation des terres inutilisées ou dégradées en espaces productifs en est également un avantage. Sa culture à des fins de production laitière rentre dans cette optique de valorisation. Les besoins annuels en fourrage non couverts pour les régions Analamanga et Itasy seraient de 44 000 tonnes selon une étude de marché lancé par le Malagasy Dairy Board. La demande est là, les terres aussi. Reste à convaincre les
José Belalahy