La solution CVO+ est issue de la pharmacopée malgache afin de lutter contre la Covid-19. Mais l’Etat, promoteur du produit, a dû mener une bataille diplomatique pour le hisser sur la scène internationale, aux côtés des autres médicaments et vaccins développés par les mastodontes de l’industrie pharmaceutique mondiale. Ce médicament a besoin d’une reconnaissance internationale et sa conformité devrait, à cet effet, passer à l’évaluation de l’Organisation Mondiale de la Santé. En effet, des émissaires de cet organisme des Nations Unies sont actuellement dans le pays pour mener, selon les informations gouvernementales, des discussions à propos du CVO+. « Madagascar présente des potentiels énormes en matière de pharmacopée de par l’existence de plusieurs variétés de plantes médicinales dans le pays », a soutenu Christian Ntsay, à l’issue d’un conclave qu’il a tenu, hier, avec la délégation de l’OMS à Mahazoarivo. « La reconnaissance du CVO+ » a été discutée durant cette réunion, selon le Chef du gouvernement. Et dans ce cadre, d’autres réunions de travail sont aussi prévues,toujours selon Christian Ntsay, entre les scientifiques malgaches et les experts de l’OMS. La délégation a aussi rencontré, hier, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, pour aborder le sujet du CVO+, selon les informations véhiculées par le département de Béatrice Assoumacou.
Rija R.
