Chasser les crimes sur le web devient une préoccupation à l’ère du développement technologique. Notamment ceux qui visent les mœurs sur les mineurs et les enfants. Dans ce cadre, du 14 au 21 septembre dernier, un stage de formation spécialisé contre la cyber-pédopornographie a été organisé dans la capitale par le Service de sécurité intérieure de l’ambassade de France. Ce programme, destiné à renforcer les capacités des forces de l’ordre malgaches, a réuni dix gendarmes et dix policiers malgaches, tous en charge de la lutte contre les crimes liés à la cybercriminalité. Les cours ont été dispensés par un officier supérieur de la gendarmerie nationale française, expert auprès du Centre de lutte contre les cybercriminalités numériques (C3N) du COMCYBERGEND, basé à Pontoise.
Preuves
L’expertise partagée lors de cette formation était axée sur l’analyse des supports informatiques, un outil incontournable pour traquer les auteurs de cybercrimes sur le web, les réseaux sociaux ou encore le darknet. Cette formation a également mis l’accent sur les procédures permettant la poursuite et la condamnation des criminels par la justice. Une attention particulière a été portée à la recherche et la saisie des preuves matérielles, souvent essentielles pour établir l’infraction. La cybercriminalité, et notamment les infractions à caractère sexuel, représentent une menace croissante à Madagascar, tout comme en France. Face à ce fléau, l’initiative s’inscrit dans une démarche de renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.
Réactivité
En partageant des compétences et des outils de pointe, l’objectif est d’accroître l’efficacité des enquêtes et d’assurer une répression plus efficace de ces crimes graves. Ce partenariat illustre une volonté commune d’intensifier la lutte contre la cyber-pédopornographie, tout en consolidant les liens entre les autorités malgaches et françaises dans un domaine où la réactivité et la maîtrise technologique sont importantes suivant le rythme du développement numérique.
Rija R.
Il faut des matériels et des logiciels très pointus ET les collaborations des Telma, Airtel,… des plates formes d’échanges et des fournisseurs de VPN avec un service 24h/24 et 7h/7
Une personne qui utilise un compte email totalement anonyme/chiffré/securisé comme proton, tuta,… avec un VPN au Panama est très difficile à demasquer, il faut être la NSA ou la CIA pour la trouver.