
Les conditions météorologiques resteront encore globalement sèches jusqu’à mercredi 2 février 2022, annonce la direction générale de la météorologie.
La deuxième partie de la semaine qui commence devrait être décisive pour les côtes Est malgaches. La direction générale de la météorologie (DGM) annonce « une menace cyclonique potentielle évaluée pour les côtes Est de Madagascar ». Une menace qui tiendrait de l’évolution du cyclone tropical Batsirai à 1 815 km à l’Est de Sainte-Marie. Une position enregistrée à 15 heures locales hier, peut-on lire dans un bulletin cyclonique publié par le service météorologique local. Ce dernier de faire également savoir que Batsirai est de nouveau classé au stade de « cyclone mature ». D’après le service de la météo, le système s’accompagne de « vent moyen estimé à 150 km/h avec des rafales de 210 km/h ». Et se déplace suivant une trajectoire « Ouest-Nord-Ouest avec une vitesse de 16 km/h durant les 12 dernières heures ». La DGM note aussi que le système devrait « poursuivre son trajet en direction générale vers l’Ouest à un rythme moyen de 17 km/h ».
Atterrissage. Les prévisions météo donnent une éventuelle évolution en cyclone intense à partir de ce jour. Prévisions qui confirment que le système est dangereux, aussi bien pour les personnes que leurs biens, et qu’il pourrait grandement affecter les éventuelles zones d’impact. Sur ce point précis, la direction générale de la météorologie fait toutefois savoir que « l’incertitude reste élevée sur l’éventuelle zone d’impact direct ». Le risque semble toutefois se « dessiner pour Madagascar à longue échéance ». Pour l’heure, le suivi des informations météorologiques est la seule façon d’en savoir un peu plus sur cette catastrophe.
Idem. En prévision d’une éventuelle situation d’urgence causée par le cyclone tropical Batsirai, les actions menées, outre les campagnes de sensibilisation sur les gestes à avoir pour faire face au cyclone, consisteraient à « déplacer les personnes qui habitent les zones à risques vers des sites d’hébergement pour les sinistrés », le moment venu. La construction de sites d’hébergement serait également prévue ainsi que la distribution de “ Vatsy Tsinjo ” ainsi que de “ Tosika Fameno “ pour les sinistrés. En attendant, les actions en question sonneraient plus comme des initiatives de réponses que de prévention des catastrophes.
José Belalahy