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mardi, mai 13, 2025
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Cyclone tropical Herold : A 500 km au Sud- Est d’Antalaha, la catastrophe s’éloigne de Madagascar

L’inondation est devenue une menace nationale.

Le bilan provisoire de la montée des eaux causée par le cyclone tropical Herold dans la région SAVA fait état de 186 toits déplacés et de quatre décès. La catastrophe se dirige vers les îles voisines selon les prévisions de la direction générale de la météorologie. 

« Le centre du système est situé à plus de 500 km au Sud-Est d’Antalaha. Le système va encore s’éloigner de la Grande Île d’après les prévisions ». Le point de la situation qui prévaut actuellement dans l’Océan Indien selon la direction générale de la météorologie. La direction également de faire savoir que, le système est accompagné d’un vent aux environs de 220 km/h et de rafales de vent de 170 km/h. Ainsi, le risque que le cyclone tropical Herold fasse un demi-tour en direction de Madagascar serait moindre. De leurs côtés, divers districts de la région Nord-Est du pays ont dû faire face à la montée des eaux. Situations qui seraient devenues habituelles étant donné leur fréquence. « Il suffit qu’il pleuve durant quelques jours pour que l’eau monte et que nos vies soient menacées » déplore Volameva, habitante de Sambava jointe au téléphone hier. Notre interlocutrice de noter que « l’eau est montée dans plusieurs quartiers du district durant le week-end ». Jointe au téléphone, la commune urbaine de Sambava (CUS) de faire savoir que la situation n’est pas « très alarmante bien que l’eau ne se soit pas encore retirée ». La commune urbaine de Sambava également de préciser que « la montée des eaux est surtout causée par les constructions sauvages qui pullulent dans la ville ». Par ailleurs, la population a été mobilisée par les responsables locaux pour récurer les canaux d’évacuation de la ville. Elle a également été mobilisée pour « dénoncer les constructions de types sauvages entravant le bon usage des canaux d’évacuation des eaux », note la commune urbaine de Sambava. « Une mesure à moyen terme qui entend freiner le fléau et qui voudrait instaurer le respect des normes de constructions » d’après toujours la CUS. Avant de lancer d’un ton ferme : « les infrastructures qui ne disposent pas de permis de construire seront rasées ».

Du neuf. De son côté, la ville d’Antalaha n’a pas été non plus épargnée par la montée des eaux. Pour Eddie Fernand, maire de la commune urbaine d’Antalaha, il n’y a que deux moyens pour changer la donne : «de nouvelles infrastructures d’assainissement et une politique de prévention qui répond aux besoins et réalités de la ville ». « Il faut complètement revoir les infrastructures d’assainissements dans la commune urbaine d’Antalaha. Ces infrastructures datent en majorité des années 1960, 1970 » explique le maire d’Antalaha. Avant de renchérir « il faut qu’on ouvre d’autres circuits de canaux d’évacuations qui puissent répondre aux besoins de la population actuelle. Les infrastructures actuelles datant d’une époque où le nombre de la population ne dépassait pas les 17 000 habitants ne permettraient plus en effet, de prévenir les inondations. La seconde mesure concernerait la mise en place d’une politique de prévention adaptée aux réalités de la commune. Ce qui correspondrait à des plans permettant à « la commune de se mobiliser en cas de catastrophe au lieu de toujours attendre les actions et activités venant de l’Etat 

Central ».  Entrant dans le cadre des programmes de développement de la commune urbaine d’Antalaha, les mesures sus-citées devraient voir le jour dans les années à venir.

José Belalahy

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