Impact mardi ou mercredi entre Mananjary et Farafangana. L’avis d’alerte verte est déclaré pour les régions Analanjirofo, Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany et Atsimo-Atsinanana.
Après Cheneso, le cyclone tropical intense Freddy est le second cyclone qui devrait impacter la partie Sud-Est et beaucoup de régions de la Grande Île. Les informations concernant l’évolution dudit cyclone se précisent. Ce qui n’était pas le cas il y a de cela deux jours. La direction générale de la météorologie, via un bulletin spécial publié hier, avance que le centre du système a été localisé à 2906 km à l’Est Nord-Est de Toamasina à 9 heures locales. Freddy poursuit une trajectoire orientée vers l’Ouest avec une vitesse de 24 km/h et s’annonce très puissant avec un vent de 195 km/h et des rafales de 275/h. Un météore de 264 km de diamètre qui se dirige vers les côtes malgaches et qui devrait toucher terre entre mardi et mercredi d’après toujours le bulletin spécial publié par la direction générale de la météo. Le point d’impact n’est toutefois pas encore précis. La zone de pénétration quant à elle est délimitée entre Mananjary et Farafangana. Pour l’heure, le service de la météo du pays invite les populations à suivre de près les informations relatives à ce cyclone.
Faire face
Autant la puissance que la trajectoire fait penser au monstre Batsirai qui a frappé le pays l’année passée et qui a laissé d’importantes séquelles aussi bien humaines que matérielles. Les zones touchées directement ou indirectement par ce cataclysme devraient se préparer au pire étant donné que Freddy devrait pénétrer les côtes malgaches au stade de cyclone tropical si l’on se fie toujours à la direction générale de la météo. De son côté, le Bureau de gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), qui coordonne les activités en la matière, affirme être « à pied d’œuvre en ce qui est des préparations ». Des réunions techniques et stratégiques visant à anticiper le passage du cyclone tropical intense Freddy auraient eu lieu hier au BNGRC. Si le côté technique est là, l’on se demande si cette année le budget alloué à la gestion des risques et des catastrophes est suffisant. Et là encore, le côté budgétaire pourrait rappeler l’épisode Batsirai.
José Belalahy