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mercredi, juin 26, 2024
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AccueilChronique de MickeyDada ; Papa ; Aba ; Kaky ; le vieux ou Baina

Dada ; Papa ; Aba ; Kaky ; le vieux ou Baina

Cette chronique aurait dû être consacrée à l’échec d’Emmanuel Macron dans sa tentative de vouloir créer « un big bang » dans la vie politique française et faire disparaître ce clivage gauche-droite dans la suite de la pensée ricardienne. Mais malheureusement, si l’on caricature, ce ne fut à la place qu’une grosse bulle centrale qui, en se dégonflant, a donné de l’air à sa gauche et à sa droite. Mais laissons-les à leur légendaire attitude d’éternel râleur à tout-va pour revenir à notre petite « fête des pères », chanson répétée sans cesse mais ça ne fait rien, goûtons toujours le plaisir du moment.

Qu’il soit Dada ; papa; aba ; kaky ; le vieux, ou baina, titre d’une chronique d’il y a quelques années, il est toujours ce père qui a pris, pour la première fois, son enfant dans les bras et qui a séché ses larmes en l’étouffant de joie. En parodiant Yves Duteil, « il l’a pris par la main pour l’emmener vers demain et pour lui donner confiance en son pas, il l’a pris pour un roi. » Il se surprend lui-même en disant « Mangina anaka ! », le voyant pleurer. Un grand saut a ainsi été franchi entre l’avant et l’après ce petit être. « Bonne fête papa !» Aujourd’hui nous fait toujours revenir en arrière au bonheur passé, mais en même temps à l’angoisse dans l’avenir de nos enfants. Et le temps va passer, et les rides vont sillonner les visages au fur et à mesure que les « gosses » grandissent avec les vicissitudes de la vie et les « bonne fête papa » n’y feront rien, l’amour du père reste le même.

Pour ce jour, le père est fier mais se surprend à penser que dommage que ses enfants ne souhaitent pas plus souvent, car le reste de l’année, rares sont les moments où on entend dire « je t’aime papa », qui, trop fier de sa stature n’ose pas quémander un petit « je t’aime ». Hélas, les petits cadeaux annuels sont accueillis avec joie, mais les petites demandes de câlins quand tu étais petit ne sont plus de mise, adolescent(e), tu les as remplacées par des bouderies, par des grognons et des moments d’angoisse quand tu laisses tes parents en plan sans nouvelle de toi. Mais le père de ton père répétait souvent, quand, fatigué de ses remontrances à mon égard il disait : « Miteraha mba hahita ê ! » (Sois parent et tu verras). La plus belle des leçons de vie.

M.Ranarivao

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