Les cardinaux électeurs vont entrer en conclave, le 7 mai prochain. Ils seront 135 à se réunir dans la chapelle Sixtine pour choisir le futur pape. Cette date n’est pas choisie par hasard car ils doivent apprendre à se connaître, le pape François ayant ordonné plusieurs nouveaux cardinaux sous son pontificat. Elle a été annoncée au terme d’une cinquième Congrégation générale. Il signifie que l’élection n’est pas prise en main par de petits groupes bien organisés. Elle est donc très ouverte.
Dans l’attente de l’élection d’un nouveau pape
Les premiers votes qui auront lieu le 7 mai permettront de savoir sur qui ils se dirigent. Une vingtaine de voix iront à chacun des favoris. Des tours de scrutin se succéderont jusqu’à l’élection finale. Le nouveau pape sera élu par une majorité des 2/3. Une fois élu, il devra répondre à deux questions du cardinal doyen ; acceptez-vous votre élection comme souverain pontife ? De quel nom voulez-vous être appelé ? S’il répond oui, il deviendra alors évêque de Rome. Un par un, les cardinaux lui rendront hommage et lui marqueront leur obédience. Viendra ensuite l’annonce aux fidèles (« habemus papam ! » ).suivie de l’apparition du nouveau pape depuis le balcon de la basilique St-Pierre. Le pape est le guide spirituel de plus de 1,4 milliards de catholiques dans le monde. Il doit préserver et enseigner la foi chrétienne, interpréter l’Évangile et veiller à l’unité de l’Église. Le pape François avait initié des réformes, mais il n’avait pas pu aller jusqu’au bout à cause de certains blocages au sein de la Curie. On ne sait pas ce que va faire son successeur. Certains connaisseurs de la politique vaticane estiment qu’il essaiera d’imposer ses vues sur la façon de diriger l’Église. Il sera certainement fort du soutien des nouveaux cardinaux qui ont été nommés lors du pontificat du pape François.
Patrice RABE
