Le pli est maintenant pris. On sait que la contamination se tiendra à un niveau élevé dorénavant. Le chiffre officiel des personnes infectées tourne autour de 850 depuis quelques jours, mais il est certainement beaucoup plus élevé. Tout le monde aura intégré que la situation ne reviendra pas à la normale de sitôt et qu’il faut vivre avec le virus. Il est donc nécessaire de prendre ses responsabilités et de prendre ses précautions. Mais l’État, outre la lutte menée sur le plan sanitaire, doit se préoccuper de l’avenir social et économique de la population. C’est sur ces aspects qu’il doit aussi porter ses efforts à présent.
Dans l’attente de mesures Encore plus contraignantes
La population, dans sa grande majorité, lutte pour sa survie. Elle cherche sa pitance au jour le jour. Les contraintes dictées par la situation sanitaire ne l’arrangent pas du tout, mais nécessité doit faire loi. Les restrictions à la circulation et la fermeture des marchés empêchent une activité normale. C’est la famine qui guette beaucoup de besogneux. C’est toute une politique qui doit être mise en place pour leur venir en aide. L’année dernière, des vivres et de l’argent avaient été distribués. L’organisation de la distribution avait fait des mécontents car un grand nombre de bénéficiaires n’avaient pas pu recevoir leur dû. Cela va peut-être prendre une autre forme, mais la rigueur et l’honnêteté des acteurs chargés de l’opération doivent être de mise. Les leçons de ce qui s’est passé l’année dernière doivent être tirées. Tous les observateurs de la vie publique vont suivre le processus de près. Mais tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut une gestion parfaite de l’opération. Un plan est échafaudé par l’équipe gouvernementale. Les décisions qui seront prises vont conditionner la réussite ou non de la riposte anti-Covid. Les citoyens vont être suspendus à l’intervention du chef de l’État ce soir à la télévision. Les esprits sont préparés à des annonces contraignantes.
Patrice RABE





