
Le 10 mars prochain, Ariry Andriamoratsiresy et ses danseurs vont revenir sous les feux des projecteurs. Ils entreront en résidence du 5 au 10 mars pour ne rien laisser au hasard.
Devenir professionnel, c’est une histoire. Le rester en est une autre. Une paire de manches qui n’est pas gagnée d’avance. Le « professionnel » suppose un dur labeur, une perpétuelle remise en question de soi et des recherches approfondies. C’est justement ce que font les membres de la Compagnie Rary. Connue sur la scène nationale, sollicitée et souvent sélectionnée pour représenter la Grande Ile à des manifestations et compétitions internationales, la bande à Ariry Andriamoratsiresy continue d’apprendre et de se perfectionner. Prévoyant de donner une représentation à l’Is’art galerie ce 10 mars, la compagnie, à partir de la semaine prochaine, va entrer en résidence pour préparer son show. Pour l’occasion, Ariry et ses amis vont revoir trois pièces : « Vie de bohême » créée en 2017, « Tsangana » et « Kila ».
Ouvert. Oui, le Rary est composé de danseurs professionnels de la Capitale, mais nous ouvrons également nos portes aux passionnés et les danseurs d’autres régions. C’est de cette demande qu’est né ce projet de former des jeunes des autres provinces, puis de la périphérie. « A travers ce projet ; nous assurons non seulement la relève en matière de danseurs mais aussi en matière d’acteurs de la danse au sens large. Pour que la danse existe, il ne suffit pas qu’il y ait juste des danseurs, il faut qu’il existe tout un monde autour, qu’il faut aussi préparer pour que ces danseurs et futurs chorégraphes puissent partager leur passion non seulement à leurs contemporains, mais aussi à leurs descendants à travers l’archivage qu’ils auront fait. La danse, ce n’est pas seulement savoir bouger avec le rythme, un corps à maîtriser pour éviter les blessures, c’est une réflexion à mener et à savoir partager avec son audience ». Lors de la résidence qui aura lieu du 5 au 10 mars, la compagnie va donc reprendre les essentiels de la danse contemporaine. « Nous allons revoir les techniques de base de la danse contemporaine de Rary, la théorie et l’histoire de la danse en général, l’anatomie, la transcription des mouvements de danse en écriture, l’interprétation chorégraphique, l’initiation à la création chorégraphique et à la recherche en danse ». Pour découvrir et apprécier le résultat, rendez-vous à l’Is’art galerie le 10 mars prochain !
Mahetsaka