La danse est un moyen d’épanouissement pour les gens bien portant autant que pour les personnes handicapées. C’est ce que Lovatiana Rakotobe, l’un des chefs de file de la danse contemporaine a pensé, en mettant son expérience au service des enfants désavantagés par la vie. Sa compagnie a créé « Kilokolo », une plate-forme pour l’éducation des enfants de la grande île. Et dans ce cadre, elle s’est particulièrement intéressée aux enfants handicapés. « Kilokolo » est devenue une véritable institution que l’on retrouve chaque année. Aujourd’hui, elle en est à sa septième édition.
Plusieurs ateliers organisés. « Kilokolo » est une grande manifestation chorégraphique se déroulant sur plusieurs jours. Des ateliers ont eu lieu tout au long des deux mois que lui ont consacré les organisateurs. Des équipes pédagogiques ont assuré le soutien éducatif de tous ces jeunes s’étant inscrits dans chaque ville d’interventiion. Cela a commencé le 28 avril à Mahajanga au gymnase où 250 élèves sont venus. Cela a continué le 16 mai à la salle d’œuvre catholique d’Antsirabe avec les élèves des EPP, les compagnies de danse locales et celles venant de Tana. Kilokolo est dans la capitale depuis hier et plusieurs ateliers sont animés par Judith Manantenasoa et Lovatiana Rakotobe à l’IFM. Le public pourra venir voir des animations demain au jardin d’Ambohijatovo. Le 12 juin, un spectacle chorégraphique aura lieu à l’IFM. Un duo sera assuré par Leong Sang et Lovatiana Rakotobe. « Kilokolo » se terminera le 14 juin par la restitution des ateliers de danse avec Judith et Lovatiana.
Patrice RABE
