Cinq ans après le décès brutal de l’ancienne ministre de la population, Nadine Ramaroson, l’affaire demeure irrésolue voire classée. Effectivement, le 28 août 2011, les Malgaches ont appris le décès de celle qui luttait pour le « sosialim-bahoaka » qui, à l’époque, était la ministre de la Population. D’après les enquêtes officielles, Nadine Ramaroson décédait dans « accident mortel survenu entre Soanierana Ivongo et Sainte-Marie ». Mais d’après André Ramaroson, le représentant de la famille, la ministre évitait de s’engluer dans des affaires illégales de bois de rose pour lesquelles elle en a des preuves irréfragables et que c’est justement pour cette raison qu’on l’a tuée. Pour la famille donc, il ne s’agissait pas d’un simple accident, mais d’un meurtre. Cinq ans après, l’affaire serait-elle en phase d’être classée comme celle du Général Ratsimandrava ? En tout cas, cela démontre à quel point les affaires de bois de rose sont des dossiers brûlants à Madagascar…
Aina Bovel



