
Le Dr Jane Goodall, la primatologue britannique dont les travaux ont révolutionné la compréhension des chimpanzés et nourri la mobilisation pour la protection de la nature, est décédée à l’âge de 91 ans.
Un engagement sans faille qui a inspiré scientifiques, militants et jeunes générations aux quatre coins du globe, y compris Madagascar. C’est le Jane Goodall Institute qui a confirmé le décès de Jane Goodall, survenu le 1er octobre 2025 en Californie, alors qu’elle était en tournée de conférences. L’institut précise qu’elle est morte de causes naturelles alors qu’elle parcourait les États-Unis pour promouvoir la conservation. Née à Londres en 1934, Jane Goodall arrive en Afrique à la fin des années 1950 pour observer les chimpanzés de Tanzanie, dans le parc national de Gombe. Elle est devenue une figure emblématique du militantisme environnemental en dénonçant la destruction des habitats, encourageant la conservation, attribuant de la valeur à chaque être vivant
Modèle
Dans l’océan de ses influences, Madagascar occupe une place particulière. Bien que Goodall n’ait pas travaillé directement avec les lémuriens comme certains spécialistes de l’île, son exemple scientifique et militant a inspiré des chercheurs malgaches à se lancer dans la primatologie, l’écologie et la conservation de la biodiversité. Les projets éducatifs, associatifs et programmes Roots & Shoots locaux ont incité les jeunes Malagasy à prendre conscience de l’importance de protéger les espèces uniques de leur île dont les lémuriens. Le décès du Dr Jane Goodall marque la fin d’une ère. Son héritage, scientifique, éducatrice, exploratrice, continue de vivre.
Recueillis par José Belalahy





