
Ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier ! Il était un homme calme selon les artistes qui travaillaient avec lui. Un homme d’ardeur au travail, la musique était aussi bien une passion qu’une fonction. Il a posé ses marques des tubes célèbres depuis les années 2000. Tellement qu’il est reconnu par son talent en tant que bassiste, on le surnommait Jonga Bassiste.
« Je n’ai pas cru quand on m’a informé que Jonga est décédé, je suis l’un de ses meilleurs amis. Je n’en croyais pas », affirme le chanteur de salegy Ckais Le Oui avec les yeux plein de larmes.
Hier, à 4h 30 du matin, le grand bassiste de la chanson tropical a rendu l’âme après avoir subi une opération chirurgicale d’appendicite. Un choc pour la famille et les amis. A 8 h 30, managers et artistes sont venus à l’hôpital HJRA pour réconforter la famille du défunt.
Avant d’être le bassiste d’Elidiot, ce jeune homme, né le 2 juin 1981, était le danseur du roi de dombôlo de Madagascar Toto Mwanjani. Après déhanché, il s’est intéressé à la musique. Alors, bercé par le salegy, il a composé plusieurs musiques des grosses pointures de la chanson tropicale comme Din Rotsaka, Brillante, Mima, Jerry Marcoss, Dah Mama, Farah john’s, Big MJ, Elodie. Herimampianina Manantsoa commençait à gratter sa guitare à cinq cordes depuis l’an 2000. « Je suis très bouleversé, c’est un des musiciens le plus talentueux que j’ai connu », affirme Elidiot avec des larmes et la gorge nouée. « C’était un frère pour moi, un frère de son » rajoute Big Mj. Beaucoup d’artistes ont présenté leur condoléance. Des photos de profil en noir, de la bougie allumée, la photo du jeune défunt, sont les marques de condoléance envers sa famille.
La dépouille mortelle quittera Ankadifotsy ce vendredi à midi et l’enterrement du jeune homme sera à Ambatolampikely. L’homme part mais ses œuvres restent dans la mémoire des Malgaches.
Iss Heridiny