
Henry Rabary-Njaka, ministre Malgache des Affaires Etrangères (MAE) était présent le week-end dernier à Paris à l’occasion de la 34e conférence ministérielle de la Francophonie (Cmf). A l’issue de cette conférence, le chef de la diplomatie malgache quitte le poste de président de la Cmf et cède la place à son homologue Arménien qui se chargera de l’accueil de la prochaine conférence. Mais en parallèle, a-t-on également appris que sur les 41 engagements prévus dans la déclaration d’Antananarivo à l’issue du Sommet de la Francophonie, 50% ont été réalisés. « Le chantier reste encore grand et il nous reste une année pour mettre en œuvre la moitié des engagements des Etats membres », promet Henry Rabary-Njaka. Aussi, a-t-il indiqué durant la rencontre avec ses pairs que Madagascar n’a pas cessé d’entretenir ses relations diplomatiques depuis. Il a cité, entre autres, l’organisation des journées de la Francophonie économique et numérique, la participation de l’organisation au forum économique international des Amériques, la rencontre des jeunes entrepreneurs francophones ainsi que le lancement de l’Observatoire de la Francophonie économique.
Avancer ensemble. Par ailleurs, la 34e Cmf a aussi été une occasion pour les conférenciers d’aborder d’autres sujets d’actualité, en l’occurrence, les situations en Egypte et en Libye. « Il faut que chacun prenne ses responsabilités pour que les auteurs de la violence en Egypte et en Centrafrique ainsi que l’esclavage et la traite de personnes soient punis », souligne Henry Rabary-Njaka. Mais ce n’est pas tout. Le ministre malgache des Affaires Etrangères a reconnu que les pays membres de l’OIF doivent avancer ensemble. « La Francophonie se doit d’être proactive en fonction de l’évolution de la situation économique de notre espace, ceci dans le but de défendre les intérêts de ses membres », avance-t-il. Notons au passage que même si Henry Rabary-Njaka n’est plus le président de la Cmf, il devient, selon les propos de Malik Saar, directeur régional de l’Oif pour l’Océan Indien, le vice-président du Sommet de la Francophonie « en épaulant le président de la République de Madagascar en sa qualité de président du sommet ».
Aina Bovel