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mercredi, juin 26, 2024
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Défécation à l’air libre : Une pratique tenace

Le maire de Mananjary a exprimé, lors d’une cérémonie de lancement de la campagne de vaccination contre la polio, dernièrement, sa requête de voir la ville dotée d’un bloc sanitaire. Une doléance qu’il justifie par l’état de la plage de Mananjary, à peine à quelques dizaines de mètres de l’endroit où cet élu a formulé sa requête. Là où les populations des cases environnantes ont l’habitude de déféquer. Cette pratique n’est pas isolée dans la mesure où le problème lié à l’assainissement et à l’eau potable représente encore un défi majeur à Madagascar. Moins de la moitié de la population (46 %) a accès aux infrastructures d’assainissement de base. Le pays est classé au 8e rang des pays avec le plus bas taux d’accès à l’assainissement.

Double objectif. De vastes campagnes de sensibilisation et d’information ont déjà été menées afin d’éradiquer cette pratique à l’encontre de toute conduite favorable à l’hygiène et hautement préjudiciable pour la santé des individus et des communautés. Ce travail de longue haleine qui a bénéficié de l’appui de plusieurs partenaires financiers, a commencé à porter ses fruits dans des villages reculés. Mais force est de constater que des habitudes sont restées tenaces dans d’autres localités en matière d’hygiène et d’assainissement, indissociables avec l’accès à l’eau potable, un domaine dans lequel Madagascar n’excelle non plus. Le pays devra mettre les douchées doubles et surtout, s’en donne les moyens, pour atteindre son double objectif d’éradication de la défécation à l’air libre dès 2018 – soit, dans 3 ans – et d’accès à l’eau potable par toute la population malgache d’ici à 2025. Ce sera dans moins de dix ans…

Hanitra R.

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