
Sans électricité, certaines églises ont dû se contenter d’attendre l’arrivée du Messie avec des… bougies.
Décidément, le délestage n’est pas encore prêt à prendre fin malgré les promesses de l’Etat qui affirmait que tout serait résolu avant même la moitié de ce mois-ci. Tous les jours, à toutes les heures, des coupures de courant ne cessent de se produire dans de nombreux endroits de la ville, au détriment des Tananariviens. Mais cette fois-ci, le délestage a frappé à un moment où il ne fallait pas: à la veille du Christmas. «Le courant n’était pas du tout stable dans notre quartier à partir de 19h. Et cela continuait à des heures tardives», se plaint un habitant d’Ambohimanarina. Les quartiers touchés par ce délestage ont été ceux qui sont compris entre Ankazomanga et Ivato, selon nos sources. Ce qui a privé de lumière certains réveillons de Noël qui ont eu lieu dans certaines églises de ces quartiers. Pour ne pas dire que ceux-ci se sont déroulés dans le noir, même si c’était le cas en quelque sorte. Quoi qu’il en soit, nos interlocuteurs affirment ne plus être en mesure de savoir si ces coupures de courant sont provoquées par des problèmes techniques ou des délestages économiques.
Mais que se passe-t-il enfin chez la Jirama ? Faut-il rappeler que ces coupures de courant trop fréquentes provoquent de lourdes pertes sur tous les plans, sans compter les nombreux appareils électroménagers mis hors d’usage. Et à Tana, ces derniers temps, les mécontentements ont commencé à gagner de la place, surtout après les manifs qui se sont produits à Anosy et à Ambohipo. C’est pour dire que l’Etat devrait enfin trouver rapidement une solution à ces problèmes de délestage, pour que la situation ne s’aggrave.
Arnaud R.