La Jirama a certes annoncé que le délestage sera derrière nous et qu’en plus des conditions météorologiques remplies, des mesures seraient prises dans ce cadre. Des propos qui devraient ravir mais qui laissent perplexe étant donné les promesses non tenues faites aussi bien par les dirigeants gouvernementaux que par ceux de la société d’eau et d’électricité de Madagascar. En effet, des quartiers de la capitale comme des villes vivent encore les affres de la coupure d’électricité. D’où la prise de responsabilité du Groupement des professionnels de l’énergie à Madagascar ou GDPEM. Regroupant les grandes entreprises œuvrant dans le secteur de l’énergie dans la Grande-Île, ledit groupement entendrait aider les dirigeants étatiques en éradiquant une bonne fois pour toute les délestages.
Entraide. C’est l’esprit dans lequel a été prise l’initiative. Un propos confirmé par un membre auprès du groupement. Selon celui-ci, « c’est parce que les techniciens malagasy ne savent pas se donner la main que nous sommes dans la situation actuelle ». Avant d’ajouter que le délestage impacte de façon négative sur l’économie malagasy. Une économie qui peine à s’en sortir. Ainsi, le coup de pouce voudrait donner un peu de souffle à la vie dans tous les sens du terme dans la grande île. A l’heure actuelle où la population commence à être à bout de nerf, une telle nouvelle semble donner de l’espoir. Etant donné que des solutions, des vrais et pérennes, n’ont pas pu être trouvées par les responsables. L’initiative du GDPEM va-t-elle enfin apporter quelque chose ?…de nouveau !
José Belalahy