- Publicité -
mercredi, mai 14, 2025
AccueilSociétéDélestage : Les quartiers touchés plus souvent et plus longtemps

Délestage : Les quartiers touchés plus souvent et plus longtemps

La Jirama ne subvient plus aux besoins des consommateurs !
La Jirama ne subvient plus aux besoins des consommateurs !

Malgré les promesses des élus, le délestage continue à faire sombrer la ville d’Antananarivo dans le noir. Au-delà de l’énervement, le délestage, c’est surtout une opportunité pour les bandits d’opérer en toute quiétude.    

2 heures, 4 heures… et parfois plus. A Ambohimanarina comme à Ambatomaro, à Ankadifotsy ou partout ailleurs en ville, le délestage s’accentue. Et alors que la facture de la Jirama ne cesse d’augmenter, les consommateurs ont réellement l’impression de payer plus cher ces heures obscures. Pas de préavis, pas d’organisation particulière de la part de la Jirama, le courant se coupe et plus d’énergie électrique. Ensuite, on attend sagement dans le noir, et le courant revient, souvent en surtension, causant des pertes matérielles notamment en ce qui concerne les appareils électroménagers. Le délestage, on pourrait se dire qu’on devrait vivre avec, car vu la situation actuelle, les promesses non tenues par le régime gouvernemental, et les aléas du climat, on est à peu près sûr que la solution n’est pas encore à portée de main. Les usagers s’organisent donc comme ils peuvent, en stockant de l’eau potable d’abord, puisque dans plusieurs quartiers, notamment dans les périphéries, la coupure d’eau est courante. Mais aussi en achetant assez de bougies, histoire de ne pas sombrer dans le noir. Mais le délestage, c’est surtout une porte ouverte à l’insécurité déjà très ambiante à Antananarivo. Car le noir favorise le mal, et les voleurs, violeurs… n’attendent que cela pour opérer. Ruelles sombres, ville entière plongée dans le noir, autant de critères pour donner de grandes opportunités aux bandits de dérober dans les maisons, le temps des quelques heures de délestage. La population râle parce qu’elle ne peut faire autrement, mais Antananarivo est encore privilégiée. Car dans les régions, même dans les grandes villes, le délestage, ce n’est pas quelques heures sans courant. Là-bas, c’est quelques heures seulement avec du courant !

Anjara Rasoanaivo

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser