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samedi, juillet 5, 2025
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Délestage : Toujours d’actualité, malgré une légère baisse

Les usagers de la JIRAMA prennent leur mal en patience.
Les usagers de la JIRAMA prennent leur mal en patience.

Les coupures de courant à n’en plus finir, les Tananariviens en ont plus qu’assez. Mais il n’y a pas que les habitants de la capitale qui en souffrent, car le délestage dure depuis de longs mois, voire devenus une habitude depuis des années pour certaines localités.

Le délestage est relié à un problème technique, avance la société nationale d’eau et d’électricité JIRAMA. La détérioration de l’environnement amenant à la faible pluviométrie des dernières semaines semblent donc être en cause. Cependant, le problème est bien plus compliqué qu’une période passagère de déficit pluviométrique. Le problème de coûts générés par le mode de fonctionnement actuel de la JIRAMA est pointé du doigt. Le Premier ministre, sur le plateau d’une télévision privée, hier, a abordé le chapitre des centaines de milliards d’ariary de subventions par an  (300 milliards cette année) versées à la JIRAMA. Une situation qui n’a que trop duré, car ne permet même pas à la majorité des Malgaches d’avoir accès à l’électricité, sachant que seulement 15% de la population y ont accès.

Si ces derniers temps, les coupures d’électricité faisaient rage un peu partout dans la capitale, une légère baisse de leur durée a été constatée depuis le week-end dernier. Est-ce suite au coup de gueule du Premier ministre la semaine dernière ? En tout cas, les coupures de courant sont toujours d’actualité, du moins pour les habitants des périphéries, des régions et des provinces. Les soirées dans l’obscurité, les révisions à la lueur des bougies, les journées sans électricité dans les ateliers, et autres lieux de travail… restent ainsi le quotidien de nombre d’usagers. Si à Antananarivo, ces derniers ont fait preuve de – beaucoup – de patience, tout en tempêtant contre la JIRAMA partout où ils peuvent le faire, notamment sur les ondes et sur les réseaux sociaux, dans les localités régionales, le ras-le-bol s’est maintes fois manifesté par le saccage des locaux de la JIRAMA. Une réaction qui n’a, certes, pas réellement résolu le problème, mais qui résume amplement une situation devenue plus en plus intenable.  

Hanitra R.

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