Un réseau de traite d’êtres humains impliquant des femmes malgaches a été démantelé hier par la Gendarmerie Nationale et de la Compagnie Aéroportuaire d’Ivato, en partenariat avec le Bureau National de Lutte Contre la Traite des Etres Humains (BNLTEH) de la Primature.
10 à 20 millions Ar. Les investigations ont révélé un trafic lucratif qui exploitait la vulnérabilité des victimes et de leurs familles. Promettant des mariages avec de riches ressortissants étrangers, les membres du réseau vendaient les victimes à des prix variant entre 10 et 20 millions Ar par femme. Ces jeunes filles, croyant en une vie meilleure, se retrouvaient confrontées à des violences sexuelles, physiques et psychologiques. Dépossédées de leurs passeports, elles étaient isolées de leurs proches parfois jusqu’à perdre la vie. En plus de vendre leurs victimes à des prix exorbitants, les trafiquants extorquaient de l’argent aux familles des jeunes femmes. Ils les persuadaient que leurs filles allaient mener une vie heureuse auprès d’hommes riches à l’étranger, minimisant les sacrifices financiers demandés.
Mandat de dépôt. C’est grâce à des plaintes anonymes que la Gendarmerie a pu agir rapidement. Plusieurs femmes sur le point d’être envoyées à l’étranger ont été interceptées à l’aéroport d’Ivato. Les organisateurs locaux, dont certains occupaient des postes influents, ont été arrêtés. Par ailleurs, des mandats d’arrêt internationaux ont été émis contre des complices basés à l’étranger, avec le soutien actif des ambassades étrangères. Les suspects appréhendés ont été traduits en justice et placés sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora. Des mesures de détention provisoire témoignent de la détermination des autorités à éradiquer ce fléau et à protéger les victimes. Cette affaire met en lumière l’ampleur de la traite des êtres humains à Madagascar, où des vies humaines sont monnayées à des prix dérisoires. Elle souligne également l’importance d’une mobilisation accrue pour protéger les populations vulnérables face à ces pratiques inhumaines.
Nadia R. (Stagiaire)
La vie tout comme la Dignité n’a pas de prix. Ne peut se vendre.
Les personnes sans dignité et sans scrupules qui cherchent à se nourrir de viles pratiques de ce genre méritent d’être mises au ban de la société et de faire l’objet d’ application de peine aggravée et dégradante .
Difficile de cohabiter avec des gens quelconques démunis d’ amour-propre.
la loi multipliée par deux ou trois