Les organisations de la société civile ont organisé, hier, au Falda Antanimena une journée de réflexion concernant « L’existant de la Démocratie à Madagascar », en marge justement de la célébration de la journée mondiale de la démocratie, le 15 septembre. Cette dernière s’est focalisée sur la perception de la société civile de ce qu’est la démocratie. « Pour la presse, c’est le respect des libertés fondamentales dont la liberté d’expression et la liberté d’association. Pour les politiciens, il s’agit de la séparation des pouvoirs. Et pour les citoyens, la démocratie est synonyme de redevabilité sociale et d’autocontrôle démocratique », a informé Honorine Rahantanirina, présidente de l’Aloe (Alliance dans L’Observation électorale), présidente de l’ANMCR (Alliance Nationale au Mouvement du Citoyen pour la Refondation) et présidente également de l’ONG CODHE ou Conseil de l’Observatoire des Droits de l’Homme et de l’Ethique.
Processus électoral. Par ailleurs, elle a mis l’accent sur les autres principes qui vont de pair avec la démocratie. « Elle rime avec le respect des droits humains, l’éthique qui englobe l’amour de la justice, le choix de l’intégrité, la fraternité, la tolérance et l’application des textes en vigueur». Par rapport à cela, force est de reconnaitre que Madagascar a du pain sur la planche. Néanmoins, la société civile fera de son mieux pour la déclencher progressivement. « Nous allons nous impliquer davantage dans le prochain processus électoral pour avoir des résultats positifs et qualitatifs » – qui répondront aux exigences démocratiques – « nous le ferons avec les moyens que nous avons même s’il faut reconnaitre qu’il y a des volets qui nécessitent des financements », a indiqué Honorine Rahantanirina.
Aina Bovel