Les tablettes que l’on avait offertes aux députés le jour de l’adoption de la Loi de Finances à l’Assemblée nationale ont déjà alimenté des polémiques. L’évènement a été considéré par les observateurs comme étant « un fait de corruption ». Pourtant, la déclaration de la députée du sixième arrondissement, Raherisoa Vololona Victoire, diffusée la semaine dernière sur les ondes de la Radio Antsiva risque de provoquer davantage de vagues. En effet, cette parlementaire élue sous la couleur du MAPAR a déclaré au cours de cette interview qu’une formation sur l’utilisation de tablette sera offerte prochainement aux députés. Un projet qui paraît « inapproprié », voire « ridicule » dans la mesure où de nos jours, même les enfants qui sont encore au collège sont capables de manipuler facilement et sans complexe une tablette. Se référant à cette déclaration de Raherisoa Vololona Victoire, bon nombre d’observateurs se posent des questions sur le niveau intellectuel de nos parlementaires. S’ils sont incapables de manipuler une tablette, quid alors de leur capacité à réfléchir d’une manière lucide aux projets de loi qui passent à Tsimbazaza pour adoption. Reste à savoir également si ce manque de connaissance et de capacité intellectuelle ne favorise pas la corruption et l’achat de vote qui caractérisent l’actuelle Chambre basse.
Davis R