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dimanche, juillet 6, 2025
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Députés TIM – MAPAR, SECES, transporteurs, syndicalistes : Tirs croisés contre le régime HVM

Les députés TIM et MAPAR sont en première ligne

Incapables d’apporter des solutions concrètes aux difficultés subies au quotidien par la population, les tenants du pouvoir sont confrontés à différentes revendications sociopolitiques.

Seul contre tous. C’est la situation du régime actuel. Tout semble se dresser contre le « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » qui, au lieu de prioriser le consensus, continue d’allumer le feu dans son propre camp. Outre les excès de zèle et les déclarations de guerre venant de certains hauts responsables étatiques, à l’exemple du Préfet de Police d’Antananarivo qui lance une menace d’arrestation contre les députés de l’opposition, ou le ministre de la Communication qui brandit une lettre de mise en demeure contre les médias privés, le régime fait face aussi à différentes menaces dans le domaine du social. Bon nombre d’observateurs estiment que la fin du règne est proche pour le HVM. Hier, le président national du parti AVANA et non moins un des leaders du groupement politique ARMADA, Jean Louis Robinson, tout en dénonçant les dérives autoritaires des tenants du pouvoir, a rappelé qu’ « il n’y a pas eu plus fort que l’Amiral Didier Ratsiraka, ou l’ancien président Marc Ravalomanana mais les Malgaches ont quand même réussi à les déloger du pouvoir ». Une menace à peine voilée lancée à l’encontre des dirigeants actuels. Une manière aussi pour celui qui a affronté Hery Rajaonarimampianina lors du second tour de la Présidentielle de 2013, d’inciter le régime à ne pas se verser au recours à la force face aux contestations populaires.

Contestations. Cherchant à tout prix à redorer l’image du HVM vis-à-vis de la population notamment à l’approche des prochaines échéances électorales, les tenants du pouvoir semblent oublier le social de la population. Aucune solution concrète aux difficultés subies au quotidien par la population, entre autres, l’insécurité et la hausse des prix des carburants et des produits de premières nécessités n’est proposée. D’après les informations, un kilo de pomme de terre s’achète actuellement à 50.000 Fmg à Antsiranana. Le prix du riz, qui st l’aliment de base des Malgaches a atteint le record durant ce régime Rajaonarimampianina, même si depuis quelques temps, on enregistre une légère baisse. Quoiqu’il en soit, parallèlement aux députés de l’opposition qui prévoient un forcing sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Analakely samedi prochain pour effectuer un compte-rendu des travaux réalisés à l’Assemblée nationale, le « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » se heurte également à de nombreuses autres contestations et manifestations syndicales. Pas plus tard qu’hier, ce fut au tour des enseignants chercheurs et des chercheurs enseignants à l’Université d’Antananarivo de réclamer la démission du président Hery Rajaonarimampianina. Les membres du SECES montent au créneau face à la sourde oreille des tenants du pouvoir qui n’ont pas encore résolu leurs revendications. Les transporteurs opérant sur la route nationale 6 ont également manifesté hier pour interpeller le régime par rapport à l’état de la route qui se trouve en piteux état.

Privé de discours. Du côté du Ministère de la Jeunesse et des Sports, les employés, dénonçant les abus et la mauvaise gestion du staff du ministre, sont en grève et donnent un ultimatum d’un mois aux responsables au sein de ce département ministériel pour apporter des solutions à leurs revendications. Les employés dénoncent notamment le népotisme, l’exclusion des techniciens supérieurs sortant des écoles spécialisées, ainsi que les affectations disciplinaires contre les syndicalistes. Décidément, des tirs croisés se dressent actuellement contre le régime « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara ». Dans une interview accordée hier à un journal pro-HVM, le président de la République a encore mis de l’huile sur le feu en évoquant le fait qu’il n’a pas pu prendre la parole lors de la messe de béatification de « Ramose » Lucien Botovasoa qui s’est tenue à Vohipeno dimanche dernier. Apparemment, le numéro Un d’Iavoloha n’a pas encore digéré la décision du comité d’organisation qui lui a privé de discours. Considérant la béatification de Ramose Lucien Botovasoa comme « une affaire d’Etat », le locataire d’Iavoloha estime que c’est lui qui devait être placé au premier plan et non pas les fidèles catholiques. Quoiqu’il en soit, cette affaire risque de renforcer la tension existant entre l’Eglise catholique et le « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara ». A l’allure où vont les choses, le régime risque de se confronter incessamment à une grève générale de toutes les forces vives de la Nation.

Davis R

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