Une maladie virale affecte le cheptel bovin notamment dans la région de DIANA. Il s’agit d’une dermatose nodulaire contagieuse et du dermatophylose qui se manifeste par l’apparition des lésions nodulaires de la peau. Survenu depuis le début de ce mois de février, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a enregistré 695 bœufs contaminés et 17 décès dans les districts d’Antsiranana II, d’Ambilobe, de Nosy-Be et d’Ambanja. Cette maladie virale se transmet par des insectes hématophages tels que les moustiques, les tiques et certaines espèces de mouches, a-t-on indiqué.
Maladies très répandues
Quant au dermatophylose, c’est une maladie contagieuse de la peau due à une bactérie et qui se caractérise par la présence des lésions croûteuses de la peau. Elle est transmise par un contact direct par les animaux malades ou un environnement contaminé ou bien par les mouches et les tiques. Ce sont des maladies cutanées très répandues dans toutes les régions de Madagascar et aucun traitement spécifique, ne peut se faire, a-t-on évoqué. En revanche, les bovidés contaminés peuvent guérir s’ils sont pris en charge à temps. La saison pluvieuse correspondant à la prolifération des moustiques et le pâturage des bœufs sur des sols humides constituent entre autres, des facteurs déclenchant le développement de ces maladies cutanées qui sont même classées parmi les maladies les plus dominantes dans le pays.
Pertes non négligeables
Pour contenir ces maladies, le ministère de tutelle recommande ainsi les éleveurs à lutter contre les vecteurs mécaniques des maladies, à faire des déparasitages systématiques des animaux et à respecter les mesures de biosécurité comme l’isolement des bêtes contaminées. Il faut savoir que ces maladies virales et contagieuses engendrent des pertes non négligeables pour les éleveurs concernés dues à la mauvaise qualité du cuir du zébu et à la diminution de la production de lait ainsi qu’à la baisse du poids des animaux contaminés.
Navalona R.
