Les transferts monétaires dans le cadre du programme « Tsimbina » ont eu des impacts positifs sur les bénéficiaires. Les interventions dans ce sens sont déjà presque achevées dans tout Madagascar.
Un programme qui encourage les familles à progresser vers de meilleures conditions de vie. En tout, 925 600 ménages vulnérables sont prévus bénéficier du programme « Tsimbina » initié par le gouvernement malgache dans tout Madagascar. Si les interventions du programme sont achevées dans les autres localités, les activités battent encore leur plein dans certaines zones avant qu’elles ne soient définitivement clôturées d’ici peu. Le week-end dernier, c’était au tour du district d’Atsimondrano et le Ve arrondissement de la capitale d’en bénéficier. Dans le cadre de ce programme de transfert d’argent, les bénéficiaires ont vu leur vie changer. Evelyne Raharinirina, mère de quatre enfants, a pu reprendre son petit commerce grâce aux appuis financiers de 250 000 ariary qu’elle a obtenus. « Grâce à mon activité, nous avons pu manger trois fois par jour et scolariser nos enfants. Mon mari est un agent de sécurité mais il s’est retrouvé au chômage après un problème de santé. Je dois ainsi subvenir aux besoins de ma famille », témoigne-t-elle. Elle fait partie des bénéficiaires de la commune d’Ampitatafika qui ont reçu le transfert d’argent le week-end dernier. Son cas n’est pas isolé, de nombreux ménages ont considéré les transferts monétaires comme un véritable coup de pouce pour initier des activités génératrices de revenus, favorisant l’autonomie des familles.
Critères. A titre de rappel, « Tsimbina » est un programme du gouvernement malgache visant à soutenir les populations vulnérables à faire face aux effets néfastes de l’inflation et à appuyer la scolarisation des enfants. Le programme est coordonné par le ministère de la Population et des Solidarités, mis en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (FID) et financé par la Banque mondiale. Ce sont les ménages résidant dans les zones les plus touchées par l’inflation et ayant rempli toutes les conditions requises : inscrits volontairement au niveau des fokontany, sélectionnés par les Comités de protection sociale (CPS) selon les critères d’éligibilité, enquêtés, classés comme vulnérables, validés par la communauté qui en sont les bénéficiaires.
Narindra Rakotobe
