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mercredi, mai 14, 2025
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Des avancées encourageantes dans l’espace COI

Les crabes de mangrove de Madagascar (ici, du côté de Namakia), ont été au centre d’efforts particuliers initiés par un des programmes mis en œuvre par la COI pour la préservation de cette ressource, soumise à de fortes pressions.

Dans l’Océan Indien occidental, l’un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale, les initiatives sont nombreuses et constituent même des références dans le monde. Le programme Biodiversité, résultat de la coopération entre la Commission de l’Océan Indien (COI) et l’Union européenne est l’une de ces initiatives dans la région. Ce programme contribue à la gestion durable de la biodiversité marine et côtière en faveur des populations de six pays de la région (Comores, Kenya, Madagascar, Maurice, Seychelles et Tanzanie). Entre autres, le programme soutient activement la région pour adopter des lois favorables à la conservation de la biodiversité, pour des actions en vue de gérer les espèces exotiques envahissantes dans les îles, mais également pour des actions de conservation et de restauration des récifs coralliens, des forêts, et de la faune et flore. 2,4 millions d’euros de subventions ont été alloués à 29 entités de la société civile dans le cadre de ce programme Biodiversité pour la réalisation de projets mettant la biodiversité à contribution pour la réduction de la pauvreté.

Sources de revenus. Le programme a démontré, en outre, que la conservation de la biodiversité représente une source de revenus et non une perte d’opportunités économiques. Plusieurs communautés ont vu leur revenu augmenter après avoir adopté une gestion durable des ressources naturelles : davantage de crabes de mangrove à Madagascar, de poulpes de plus grande taille à Maurice, de poissons au Kenya et en Tanzanie après restauration de la mangrove.

Le programme Biodiversité a également permis la publication du premier rapport sur l’état des récifs coralliens de la région en décembre 2017, la création du réseau des herbiers ou encore l’intégration du capital naturel dans les comptabilités nationales aux Comores (Anjouan) et à Madagascar (Nosy-Be).

Recueillis par Hanitra R.

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