
Les coupures d’électricité sont déjà une habitude pour les usagers de la Jirama. Cependant, les incidents se sont multipliés la semaine dernière, à cause de problèmes techniques et d’un manque d’énergie.
L’électricité s’est encore éteinte hier dans plusieurs quartiers de la ville d’Antananarivo et ses environs. Selon la Jirama, un déclenchement du secteur N°5 a touché l’axe allant de Mandialaza à Ankaditapaka, en passant par Soarano, Petite Vitesse et Tsaralalàna. Parallèlement, un autre incident sur le départ d’Arivo a privé de courant toutes les localités situées le long de la RN1, depuis Anosizato jusqu’à Soavinandriana et Ampefy.
Ces pannes s’ajoutent à une longue série d’incidents enregistrés ces derniers jours. Le week-end dernier déjà, une perturbation majeure s’était produite sur la ligne Andraharo, affectant les quartiers sur le long de la RN4, depuis Ambohimanarina jusqu’à Anosiala et Anjanamasina. Samedi, un déclenchement sur le départ ZIFms avait plongé dans le noir une vaste zone allant de Mandroseza à Androndra, puis jusqu’à Andoharanofotsy et Iavoloha.
Handicap
Ces coupures quasi quotidiennes posent un constat alarmant. Antananarivo vit au rythme des déclenchements. Qu’il s’agisse d’un manque de production ou de problèmes techniques, la conséquence est la même pour les usagers : une imprévisibilité énergétique chronique. Les techniciens de la Jirama, bien que mobilisés à chaque incident, semblent engagés dans une lutte permanente contre un réseau vieillissant et sous pression.Au-delà de la gêne domestique, ces coupures à répétition freinent l’activité économique. Les petites entreprises voient leur productivité compromise, les commerces et ateliers doivent recourir à des groupes électrogènes coûteux, tandis que les services essentiels – santé, éducation, sécurité – fonctionnent au ralenti. À l’échelle nationale, cette instabilité énergétique handicape lourdement l’attractivité économique et le développement du pays.
Stratégie durable. Les coupures actuelles traduisent les limites structurelles du système électrique malgache. La production insuffisante, la dépendance aux énergies fossiles onéreuses, les réseaux vétustes, etc. constituent un cocktail qui ne laisse aucune chance à un approvisionnement de qualité en électricité. Si des efforts ponctuels de maintenance permettent de rétablir l’alimentation, seule une vision de long terme axée sur la diversification énergétique, les investissements en infrastructures et une gouvernance efficace permettra de sortir de ce cercle vicieux. A noter que de nombreux projets sont déjà en cours de mise en œuvre, depuis plusieurs années. Mais en attendant, les entreprises et les ménages doivent apprendre à composer avec l’incertitude, car vivre dans le noir fait désormais partie du quotidien.
Antsa R.
Si il avait été consacré les fonds dédiés à l’autoroute joujou du président à prioriser les routes nationales et la fameuse jirama on n’en serait pas dans cette situation
Vous devez comprendre le president: il avait besoin du fuel pour son sommet: pas questions que ses invités font leur transfert a l’hôtel dans une charrette.
Une fois qu’ils seront retourner chez eux vous retrouvera vos délestages habituelles
400 groupes électrogènes disponible pour les magaches en vente chez henri fraise.