Après la cérémonie fastueuse de son investiture, le 47ème président des États-Unis aborde avec détermination son nouveau mandat. Il avait signé toute une série de décrets ce lundi soir, qui a donné le ton de l’action qu’il va mener à partir d’aujourd’hui et qui va influer sur la marche du monde. La politique qu’il va mener est totalement à l’opposé de celle de Joe Biden. Il a honoré une promesse qu’il avait faite à des électeurs totalement hostiles au président sortant.
Des décrets bouleversant l’ordre établi
Le premier décret signé fait état du retrait des États-Unis de l’accord climatique de Paris. Il l’avait fait lors de son premier mandat, mais l’administration Biden avait rétabli sa participation à l’accord de la COP 21. Il s’agit d’un véritable désastre pour les défenseurs de l’environnement, le président Donald Trump étant hostile à toutes les mesures restreignant l’exploitation des énergies fossiles et limitant le rejet des gaz à effets de serre. Il s’est ensuite empressé d’apposer sa signature aux décrets concernant l’immigration. La mesure phare est l’expulsion de millions d’immigrés illégaux, promesse qu’il avait faite lors de sa campagne électorale. Pour neutraliser cette immigration irrégulière, il a annoncé qu’un état d’urgence serait décrété à la frontière avec le Mexique et que les cartels de la drogue seraient désignés comme des organisations terroristes. Il a en outre décidé de supprimer le droit d’acquérir automatiquement la nationalité américaine par la naissance, droit pourtant protégé par la constitution. Il s’est engagé à renommer le golfe du Mexique, golfe d’Amérique et à reprendre le canal de Panama. Une autre mesure importante a été officialisée, celle du retrait des États-Unis de l’OMS, stoppant ainsi les transferts de fonds des agences fédérales. Il a également signifié la fin des aides pour les personnes transgenres. Il a ordonné à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l’application de la loi interdisant Tik-tok aux États-Unis.
Patrice RABE
Au delà des différences en matière de politique avec son prédécesseur, le fait de vouloir s’imposer à tout le monde entier du fait de sa richesse oligarchique ne peut donner un bon assentiment à tous ces éléments de la prédation sans horizons.
De nombreux pays européens ont manifesté avec dignité leur désaccord en essayant de réduire la voilure accordée aux zouaves sans frontières.
Les pays Africains, laissés pour compte, ont bien situé leur place sur l’ échiquier.
Les réseaux sociaux en témoignent.
Il y aura quelques conséquences pour Madagascar