Rien ne va plus entre des députés élus dans les régions Boeny et Betsiboka et deux membres du gouvernement. Dans le collimateur, la ministre de l’Enseignement supérieur et son homologue de la Jeunesse et des Sports. Les élus dénoncent une gouvernance jugée contre-productive pour le développement local. « Ces ministres ne collaborent pas avec les élus locaux, ce qui freine nos actions sur le terrain », soutiennent-ils.
Ministre coach. Le ministre de la Jeunesse est particulièrement ciblé pour son attitude qualifiée de « centralisatrice ». Le ministre coach serait, selon eux, peu enclin à la concertation. « Il agit comme s’il pouvait tout diriger seul, marginalisant les autorités locales comme les maires ou les chefs de district », selon un des parlementaires. Un comportement qui perturberait l’équilibre politique régional, au détriment de priorités urgentes telles que l’insécurité et la précarité de l’emploi pour les jeunes.
Mairie bis
La ministre de l’Enseignement supérieur, quant à elle, est accusée d’avoir instauré une forme de favoritisme local. « Son ministère fonctionne comme une mairie bis, où rien ne se fait sans l’aval du maire de Mahajanga », déplore un autre député. Un mode de fonctionnement, jugé clientéliste.
Bonne gouvernance. En raison de tous ces griefs reprochés aux deux membres du gouvernement, les députés en question demandent des mesures de la part du président de la République. « Il est temps que l’éthique et la bonne gouvernance soient rétablies au sommet de l’État », estiment-ils. Appelant à un changement rapide. Pour eux, deux choix s’imposent aux ministres concernés : faire leur travail en respectant les autres Institutions ou rendre leur tablier.
Nadia R.
bien dit!!!
La lecture livrée par ces parlementaires est faite quelque peu avec des œillères .
Gloser sur des ministres , c’est chercher à les suppléer.
Là, on s’ adonne à des palabres , devenues une coutume. Alors qu’ici le temps reste concis et implacable.