La construction de la Route nationale numéro 5, reliant Soanierana-Ivongo et Mananara Nord avance. Une avancée qui suscite toutefois des ???
« Nous ne sommes, en aucun cas, contre le projet de développement initié par le Président de la République dans nos régions. Nous sommes conscients de l’importance socio-économique de la Route nationale numéro 5 et nous vivons depuis des années les affres de l’état de cette route. Nous déplorons toutefois la manière dont on a procédé dans la destruction de nos biens ». Des propos d’une mère de famille qui entend interpeller les dirigeants nationaux sur ce qui se passe actuellement dans la région Analanjirofo. La destruction des propriétés entrant dans le cadre de la construction de la RN5 a commencé dimanche dernier. Si les propriétaires affirment ne pas s’opposer à ce projet présidentiel, ils dénoncent toutefois « des irrégularités dans la procédure d’expropriation. Nous n’avons pas été consultés en ce qui concerne les montants des indemnisations. Cela a été fait de façon unilatérale » nous confie une victime. Pour l’avocat des parties concernées, dans une lettre de demande de régularisation de procédure datant du mois de juin 2024, « la notification portant montant des indemnisations n’a pas été accompagnée d’une ordonnance qui devait normalement précéder l’expropriation.» Ce qui, selon toujours la lettre n’a pas permis aux parties concernées de « former opposition.» La lecture de la lettre fait également savoir que « l’indemnisation fixée par l’Etat… semble dérisoire ». Face à la situation, les victimes revendiquent le retour à la négociation. « On veut juste décider d’un commun accord avec les autorités sur les montants, les dates de paiement et les procédures relatives à nos indemnisations. Si l’Etat a besoin de nos propriétés, qu’il le prenne mais qu’au moins, nous soyons indemnisés comme il le faut. Nous réclamons le respect des procédures » conclut avec amertume un propriétaire.
José Belalahy
Causez toujours le régime n a pas d’argent pour les pauvres
Un pdt riche élu par des pauvres pour faire une politique pour les riches