L’énervement de Donald Trump contre Vladimir Poutine, le week-end dernier, n’est pas passé inaperçu des journalistes qui suivent de près l’évolution des relations entre le président américain et son homologue russe. Néanmoins, ils se sont abstenus de tirer des conclusions définitives de cette colère du locataire de la Maison Blanche tout comme les chroniqueurs de la télévision russe, d’ailleurs. Donald Trump semble leur avoir donné raison quand il a assuré que « Poutine allait remplir sa part du contrat, tout comme Zelensky d’ailleurs ».
Des menaces de sanctions américaines brandies
Ce qui a déclenché la fureur du locataire de la Maison Blanche, c’est la proposition de l’installation d’un gouvernement provisoire en Ukraine sous l’égide des Nations Unies. Cette déclaration du maître du Kremlin n’a pas du tout plu à son homologue américain qui s’est senti floué. Pour lui, seul un plan de paix en bonne et due forme compte. Il veut aboutir à cette paix qu’il a promis lors de sa campagne électorale. Il a alors brandi la menace de droits de douane de 25% sur le pétrole russe. Mais la tension s’est vite dissipée, les Russes préférant minimiser les déclarations du président américain. Trump s’est d’ailleurs ressaisi et a déclaré que le président russe remplirait sa part de contrat concernant un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a renchéri en disant qu’il était ouvert à tout contact avec ses interlocuteurs américains. Dans le même temps, les forces russes continuent de pilonner l’armée ukrainienne. La ville de Kiev a subi l’un des plus intenses bombardements de drones russes depuis le début du conflit. Un décret a été pris en Russie pour une nouvelle conscription permettant d’enrôler 160 000 hommes. Les coups de colère de Donald Trump ne sont cependant pas les seuls moyens de pressions contre Vladimir Poutine : une cinquantaine de sénateurs, tant républicains que démocrates, se sont accordés pour de lourdes sanctions contre la Russie si elle ne s’engageait pas de bonne foi dans des négociations pour une paix durable en Ukraine.
Patrice RABE
Il fallait Trump pour faire baisser les taxes de douane sur les voitures import vraiment scandaleuses !