La crise du coronavirus a atteint un stade critique en Italie. C’est une mesure extrême que le chef du gouvernement a prise, en mettant en quarantaine, trois des régions les plus riches de la péninsule. 15 millions d’habitants sont confinés chez eux pour empêcher la propagation du coronavirus. Les autorités françaises n’ont pas encore pris des mesures aussi extrêmes, mais elles risquent de suivre le même chemin. La situation n’est pas dramatique, elle est entièrement sous contrôle.
Des mesures extrêmes prises en Italie
L’annonce faite par le président du conseil avant-hier soir a provoqué un certain émoi dans toutes rédactions. La propagation du coronavirus continue et le nombre de morts et de personnes infectées a augmenté dans des proportions alarmantes. La décision était donc justifiée et la mise en quarantaine de15 millions d’Italiens a été appliquée sans provoquer de panique. La population a accepté cela sans rechigner . Tous ceux qui ont été visés par la mesure s’y sont pliés. Les observateurs n’ont pas manqué de faire remarquer que la situation est en train d’empirer et qu’il est normal que les autorités décident de passer à un stade supérieur dans l’application des mesures. La France qui surveille de très près ce qui se passe chez sa voisine n’est pas encore arrivée à cette extrémité, mais les autorités se préparent à suivre la même voie. Il y a deux foyers de contamination qui sont connus. Les mesures appliquées sont déjà celles appliquées en cas d’épidémie. Les écoles sont fermées et les enfants restent chez eux. Les personnes infectées sont isolées et suivent un traitement. Un conseil de défense a eu lieu hier à l’Elysée pour passer à une autre étape. On prépare les esprits à accepter des contraintes plus sévères. La population y est prête. Mais elle sait que le coronavirus peut être guéri.
Patrice RABE