La tension au Proche Orient semble maintenant avoir baissé d’un cran après l’effondrement du régime de Bachar Al Assad en Syrie et un début de stabilité avec l’installation d’un gouvernement provisoire. C’est vers Israël et le Hamas que se tourne maintenant l’attention de la communauté internationale. Des pourparlers ont, dit-on, été entamés entre des représentants de l’état hébreu et des membres du mouvement palestiniens à Doha. Ces derniers se sont dits prêts à libérer les otages captifs à Gaza dans le cadre d’un éventuel accord, mais Israël dit que pour le moment, aucune information sur les conditions dans lesquelles étaient retenus ces otages n’a été divulguée.
Des négociations laborieuses entre Israël et le Hamas
Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont repris le week-end dernier à Doha au Qatar en vue d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages. Mais comme cela se produit habituellement, les deux parties se sont accusées mutuellement de faire échouer les pourparlers. Un responsable palestinien a affirmé que son groupe avait accepté de libérer 34 prisonniers israéliens dont les noms ont été publiés par lsraël. Le bureau du premier ministre Benyamin Netanyahou a répondu qu’il s’agissait d’une liste fournie initialement aux médiateurs au mois de juillet et qu’il attendait des réponses claires sur les conditions de détention de ces otages. Ses interlocuteurs ont répliqué qu’ils avaient besoin d’une semaine pour communiquer avec les ravisseurs et connaître l’état de santé de ces prisonniers. Il faut rappeler qu’un premier cycle de négociations en novembre 2023 avait permis de libérer 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens. Actuellement, ce nouveau cycle se déroule à deux semaines de l’investiture de Donald Trump qui a clairement affirmé son désir de voir la conclusion d’un accord et a mis la pression sur le Hamas. En attendant, les bombardements sur Gaza continuent.
Patrice RABE