« Ce fut un très bon coup de fil ». Les observateurs s*sont maintenant habitués à l’optimisme de façade de Donald Trump quand il rend compte des entretiens qu’il a eu ces derniers jours. Il en fut ainsi après l’entretien avec Vladimir Poutine et il n’en a pas été autrement après le coup de fil avec Volodimir Zelensky. Le président américain estime être « sur la bonne voie « pour trouver un accord entre Kiev et Moscou. Les observateurs sont partagés sur la manière d’envisager la suite des événements. Certains font preuve de pessimisme, d’autres préfèrent rester mesurés et estiment que le locataire de la maison blanche a un sens aigu de la négociation. C’est l’avenir qui montrera s’il parvient à atteindre ses objectifs.
Des négociations loin d’être terminées
Les commentaires qui ont suivi l’entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine n’ont pas été en général à l’avantage du président américain. Un certain nombre de commentateurs avaient dit que le président russe avait pris un véritable avantage sur son interlocuteur et n’avait presque rien cédé dans les négociations. Il avait certes accepté les trente jours de trêve sans bombardements sur les centres énergétiques, mais ses troupes ont continué à avancer dans la région de Koursk. Les Russes n’ont pas caché leur satisfaction après cette conversation avec le locataire de la maison blanche. Ce dernier a lui aussi dit avoir eu des échanges fructueux avec son interlocuteur. Le lendemain, il a pu s’entretenir avec le président ukrainien et a de nouveau fait part de son optimisme. Ce dernier n’a pas eu beaucoup d’objection à faire aux propositions de son interlocuteur qui a une fois de plus parlé d’un bon entretien. Donald Trump et son équipe ont convenu avec les Russes d’un nouveau rendez-vous qui aura lieu en Arabie Saoudite. On a appris hier qu’il, aurait lieu lundi prochain. Mais certaines indiscrétions de l’entourage du président américain ont permis de comprendre que les négociations étaient loin d’être terminées et que de nouvelles avancées étaient attendues.
Patrice RABE
Le président Zelensky n’a pas voix en chapitre et doit
se soumettre aux décisions américaine et russe et ensuite se pencher aux Américains à propos de l’exploitation des ses terres rares : espèce de colonisation