La liste des candidats, publiée par la HCC samedi dernier, a pris de court tous les acteurs de la vie politique malgache. Elle a été publiée en fin d’après-midi sur le site de l’institution sans tambour ni trompette et les événements se sont précipités avec l’annonce de la démission du président et l’installation d’un gouvernement collégial à la tête de l’État. Tout est donc prêt pour la mise en place d’un processus électoral déjà bien établi.
Des opposants toujours actifs
Les requêtes en annulation de la candidature d’Andry Rajoelina déposées par des candidats ont toutes été rejetées. Dans la foulée, la HCC a publié la liste de ceux qui vont pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Le chef de l’État avait, la veille, présidé son dernier conseil des ministres et fait ses adieux aux membres du gouvernement. C’est un scénario bien établi qui s’est déroulé sans anicroche et qui veut régler tous les problèmes qui se sont posés ces derniers temps. Cependant, même si tout semble avoir été prévu, les contestations ne vont pas disparaître comme par enchantement. Le malaise, qui s’est manifesté durant ces derniers jours, est toujours là et le risque de le voir s’amplifier ne doit pas être minimisé. Les opposants ne peuvent cependant pas s’opposer aux décisions de la HCC car elles ne sont susceptibles d’aucun recours. C’est pourtant sur le droit qu’ils doivent s’appuyer pour faire triompher leur point de vue. Ce matin, ceux qui ont vu leur candidature validée vont se voir attribuer leur numéro après un tirage au sort au siège de la CENI. Pour l’instant, nul ne sait comment les candidats de l’opposition vont réagir dans les jours à venir. Andry Rajoelina, quant à lui, va avec son équipe préparer soigneusement sa stratégie de campagne. Il ne peut cependant plus faire d’inauguration de réalisations. Les jours à venir nous réservent certainement des surprises car les opposants ne vont pas rester les bras croisés.
Patrice RABE
En filigrane, c’est un appel à la délation qui se lit à l’emporte-pièce.
Si le droit est indéniablement accepté de tous côtés comme matrice; comme arbitre; dès lors que le droit s’est exprimé par l’entremise des instances efficientes ; la légalité est de droit.
Viendra- t -elle mettre un terme au bazar et charivari sous-tendus par une ou des visions personnifiées ? Sera-t – elle outrepassée ?L’entendement de tout un chacun est en jeu.
Le droit est piétiné par une HCC inféodée et son président » marionnette » . La république bananière est bien ancrée et effectivement le malaise profond ne se dissipera pas avec des motivations redondantes et anachroniques d’une cour reprenant les arguties des juristes de pacotille à la solde du régime . Une légalité de façade et toutes les bonnes consciences se dresseront contre le retour au pouvoir d’un traitre à la nation et imposteur . Le lambo sauvage DOUGLAS ne doit pas chanter victoire trop tôt car la bataille ne fait que commencer avec une seule finalité : VIRER Rainilainga !