Benyamin Netanyahu avait dit que c’était « le plus grand retour de l’histoire » avant même que les résultats complets du scrutin américain ne soient connus. Le Premier ministre israëlien se sent assuré d’un soutien indéfectible du nouveau locataire de la Maison Blanche et pense qu’il aura carte blanche dans la conduite des opérations au Proche-Orient. Certes, leurs rapports étaient très tendus en 2020 lorsqu’il avait félicité Biden pour son élection, mais depuis, les nuages se sont dissipés. « C’est maintenant l’occasion de défaire l’axe du mal dirigé par l’Iran » confirme son ministre de la défense, Israël Katz.
Des rapports plus faciles entre Netanyahou et Trump
Le dossier du Proche-Orient sera l’un des premiers sur lequel l’administration Trump va devoir se pencher. Elle va devoir se positionner sur la guerre de Gaza qui a fait plus de 43 000 morts. Le nouveau président avait demandé, lors de sa rencontre avec Benyamin Netanyahou, lors de son passage aux Etats-Unis, de mettre fin aux hostilités avant son investiture en janvier 2025. De nombreux observateurs ont estimé qu’il s’agissait d’un blanc-seing accordé au Premier ministre lors des deux prochains mois. C’est ce qu’on peut penser au vu des intentions affichées par Donald Trump. Mais certains analystes sont plus prudents. Ils disent qu’il privilégie la conclusion d’un accord sous sa houlette et qu’il veut à tout prix éviter une implication militaire américaine dans un conflit armé au Proche-Orient. Ses proches prônent la fin des affrontements entre Israël et le Hezbollah avant le 20 janvier. En ce qui concerne la bande de Gaza, les intentions du prochain président sont plutôt vagues. Pour ce qui est du problème iranien, les Israéliens affirment que les deux parties considéraient « d’un même œil la menace iranienne ».Le problème est plus complexe qu’il n’y paraît et l’administration Trump fera preuve d’un certain réalisme dans la manière de l’aborder.
Patrice RABE
Entre clans de génocidaires, la spontanéité devient réflexe ; et tout rapprochement n’ est que formalités.
Les autres pays du monde doivent, impérativement, revoir et réajuster leur orientation politique internationale si être colonisés à terme par des terroristes de cet acabit mérite d’être évité par anticipation.
Vous voler et vous massacrer sans accorder un kopeck à la valeur humaniste en sont des preuves indéniables.
Il faut dire que l’autre titubant sortant a payé par sa mollesse. Basta !