Après la carrière d’Ankaraoka sise dans le district d’Anjozorobe, la gendarmerie continue de faire parler d’elle. En effet, en voilà une autre affaire qui cette fois-ci s’est passée aux 67Ha.
Des éléments du Groupe de Sécurité et d’Interventions Spéciales (GSIS) ont fait une descente, hier, vers 16h, aux 67Ha, non loin des mosquées sises dans ce quartier. La panique s’est emparée des riverains en voyant débarquer ces éléments des forces de l’ordre, au nombre de sept, non seulement cagoulés mais aussi armés jusqu’aux dents. Ils ont procédé à l’arrestation de trois individus. Ils les ont emmenés, par la suite, dans un quartier dénommé ghetto. D’après les riverains, ces éléments du GSIS auraient également fouillé une maison. Toutefois, aucune fusillade n’a été signalée. Après ces différentes interventions, ils ont embarqué les trois individus dans un 4×4 Pick-up, et sont partis vers une destination inconnue, laissant les habitants du quartier dans l’expectative.
Hiérarchie. Toujours est-il que ces unités d’élite de la gendarmerie nationale ne se déplacent en général que pour des affaires de kidnapping ou d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Pourtant, aucune information n’a filtré sur cette mission du GSIS. Même au plus haut niveau de la hiérarchie des bérets noirs, personne ne semble être au courant. Plus d’un se demande si c’est lié à l’affaire de la carrière d’Ankaraoka du district d’Anjozorobe où une fusillade entre des éléments de la gendarmerie a fait un mort. Faut-il souligner au passage que des zones d’ombre entourent cette affaire. Des supputations fusent de toute part, ces éléments de la gendarmerie nationale sont-ils à la recherche des auteurs de kidnapping ? Force est cependant de constater que ces derniers ne se déplacent pas pour rien, ils viennent pour des raisons précises, mais pour le moment, c’est le black-out total.
Recueillis par Dominique R.