Il n’y a pas eu que les partis politiques qui ont proposé des noms au président de la République pour la désignation des 21 sénateurs de son quota. Des entités de la société civile et des groupements professionnels ont également fait des propositions. Parmi ces entités de la société civile figurait le FFKM. Des indiscrétions ont permis de savoir que les quatre chefs d’église ont eu un entretien sur ce sujet avec le chef de l’Etat. Entretien au cours duquel Hery Rajaonarimampianina aurait expliqué qu’il voulait cette fois-ci choisir des personnalités en qui il a confiance.
Polémiques. Jusqu’ici, les noms des 21 sénateurs désignés par le président de la République continuent de susciter des polémiques. L’article 81 de la Constitution est différemment interprété. Pour certains partis politiques qui ont proposé des noms, ces dispositions constitutionnelles obligent le chef de l’Etat de composer les formations politiques qui n’ont pas la même vision que lui. Pour d’autres, la Constitution confère à Hery Rajaonarimampianina les prérogatives de choisir librement ceux avec qui il veut travailler. Les polémiques vont jusqu’à remettre en cause l’origine ethnique de certains sénateurs désignés et ce malgré le fait que la Loi fondamentale ne prévoie aucun critère sur cette question délicate.
R. Eugène