Ils ont tenu un rassemblement avant-hier dans un endroit de la capitale. Un fait qui n’a pas manqué d’intéresser les gens des renseignements généraux de chaque institution. Le renseignement se rapportant à cette situation est d’ailleurs déjà entre les mains des dirigeants, a-t-on appris de nos sources proches des forces de l’ordre. L’unité d’élite en question a déjà été dissoute en milieu de la période transitoire et la plupart de ses éléments ont été intégrés à leur corps d’appartenance. Et d’un coup, pour une raison que personne n’ignore pour l’instant, et d’ailleurs les supérieurs hiérarchiques respectifs des forces de l’ordre n’ont pas été tenus au courant, un rassemblement a eu lieu à Antananarivo. Hier, une réunion en haut lieu a mis dans son ordre du jour cette éventualité de préparation d’acte de déstabilisation. Il a été décidé de renforcer la sécurité sur les endroits stratégiques de la capitale, ainsi que les fouilles d’usage qui selon les consignes seront systématiques. Qui a intérêt à semer le trouble à Tana ? Bien que l’enquête n’ait pas encore indiqué le présumé responsable, l’intention aurait été de plonger la capitale dans le noir total. Durant ce « blackout », les casses et d’autres actes du genre visent à semer le chaos. Une tentative qui a tourné court lorsque les forces de l’ordre ont pu anticiper l’explosion d’un pylône électrique à Maharidaza. Le week-end dernier, la pose des clous à trois pieds dans les routes goudronnées de la capitale figure aussi parmi ces déstabilisations. Les enquêteurs posent comme hypothèse qu’il s’agirait du prolongement des actes de vandalisme à Tamatave, il y a quelques jours. Autant de signes qui laissent penser à d’autres risques de vandalisme durant la fête de fin d’année…
Didi R.