« Il n’y avait aucun respect des procédures sur les dépenses publiques. Dès lors, un trou à hauteur de 4 milliads d’ariary a été constaté auprès du ministère de l’Enseignement national du temps de la Transition » a-t-on appris d’une source généralement informée. Hier, des responsables auprès du ministère concerné ont été entendus par le doyen des juges d’instruction à Anosy. Le ministre de la transition, l’un de ses directeurs généraux, son directeur administratif et financier et un autre directeur général d’une société privée sur la production de fournitures scolaires ont été tour à tour enquêtés par le juge. D’autres sources proches de l’affaire indiquent que sur la même affaire, il y avait une surfacturation sur l’achat des fournitures scolaires ainsi que du favoritisme quant au choix des fournisseurs. L’inspection générale de l’Etat a mené son enquête pour indiquer le manque à gagner concernant cette forme de détournement. Tard hier, le juge a tranché le placement sous mandat de dépôt de l’ancien directeur financier dudit ministère. Les trois autres ont bénéficié d’une libérté provisoire en attendant le procès dont la date n’a pas encore été indiquée. Un tel dossier pourrait indiquer encore une fois ô combien la transition a été une manne financière pour les autorités. C’est d’ailleurs pour un tel objectif qui explique la guéguerre politique à l’époque qui, au fond, est basée sur une guerre de siège. Et tout le monde comprend très bien à quel point une telle bassesse nuit à l’avenir du pays. Justice mérite d’être faite sur une affaire dont la plupart des proches de l’affaire trouvent que celui qui a été placé en détention provisoire est juste un bouc émissaire…
D.R