La détermination du régime actuel de couper court à l’impunité contre la gabegie et la dilapidation de deniers publics est effective. L’annonce des trois anciens ministres soupçonnés de détournement de fonds et devront être poursuivis auprès de la Haute Cour de Justice (HCJ) n’était pas fortuite. Puisque ces personnes bénéficient encore d’une certaine liberté en attendant l’effectivité de cette institution judiciaire. L’interpellation de leurs subordonnés est en cours. Hier, une affaire de détournement de fonds dans un marché public a été jugée au Pôle anti-corruption (PAC). Portant sur 590 millions d’ariary, cette affaire porte sur des travaux de réhabilitation de route dans le district d’Antsiranana. Durant le procès, le premier accusé était la Personne responsable des marchés publics (PRMP) auprès du Ministère des Travaux publics en 2016. Le fond du problème a été la désaffectation du budget sur un autre chantier non prévu par le projet. Puis la longueur de la route prévue dans le cahier de charges n’était pas proportionnelle à celle qui était écrite dans le dossier initial. Les autres accusés n’ont pas répondu présents à leur procès d’hier. A la lecture de l’acte d’accusation, ils ont été unanimes pour renvoyer la balle à la PRMP comme le seul responsable de cette affaire. A suivre…
T.M.