Madagascar n’est pas la seule à être à la traine, au niveau de la statistique. Ce besoin d’améliorer la qualité et la quantité des données disponibles sur l’agriculture revêt une importance capitale pour les politiques de presque tous les pays africains, selon la FAO (Food and Agriculture Organization). A l’exemple de la Grande-île, ces pays s’efforcent de mettre en place un cadre national et international efficace pour appuyer les décisions politiques sur l’agriculture et la sécurité alimentaire dans la région. Un atelier de rencontre entre les experts statisticiens se tient à Accra au Ghana, sous le thème « Evaluation des Systèmes Nationaux de Statistiques Agricoles dans les pays choisis pour le démarrage de la mise en œuvre de la stratégie mondiale d’amélioration des statistiques agricoles et rurales ». Des données exactes, fiables et de qualité permettent d’avoir une idée de la situation réelle sur le terrain. Elles permettent de prendre les bonnes décisions, a expliqué Lamourdia Thiombiano, représentant régional adjoint de la FAO pour l’Afrique. Outre les stratégies et plan d’actions déjà entrepris par la FAO et ses partenaires, de nouvelles solutions sont attendues, pour l’amélioration des indicateurs sur la situation de l’agriculture, dans ses pays membres. Pour Madagascar, des progrès ont déjà été constatés, mais des améliorations sont également espérées.
Antsa R.
