
La Plateforme Nationale Femme Développement Durable et Sécurité Alimentaire (PNFDDSA) est partie prenante pour les initiatives en faveur du développement qui tient compte de la protection de l’environnement.
La PNFDDSA regroupe des associations de femmes rurales œuvrant dans l’environnement, le développement économique, le développement social, l’agriculture, l’élevage et la pêche. C’est justement en vue de la réalisation de ces missions en faveur du développement que la plateforme a été choisie pour la mise en œuvre du projet Forest and Farm Facility (FFF) ou Mécanisme Forêts et Paysans.
FAO. Il s’agit d’une initiative pilotée par la FAO et dont l’objectif est de renforcer les producteurs forestiers et agricoles en se focalisant sur leurs organisations. Plus exactement les organisations de producteurs forestiers et agricoles (OPFA) qui représentent des petits exploitants, des groupements de femmes rurales, et des institutions de peuples autochtones et qui constituent les acteurs primaires du programme. Des entités qui sont appelées à jouer un rôle de premier plan dans le développement économique puisque ces OFPA contribueront à diversifier les économies locales, accroître la résilience et réduire la pauvreté, tout en gérant la restauration des paysages en mesure de s’adapter au changement climatique et d’en atténuer les effets.
Convention. Mise en œuvre par le biais d’une convention signée entre la FAO et la PNFDDSA, le projet FFF a été lancé hier au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au Louvre Antaninarenina. Le projet, qui démarre dès ce mois de novembre, consiste notamment à initier les bénéficiaires et à renforcer leur capacité pour des paysages résilients face au changement climatique et de meilleurs moyens d’existence. Parmi les résultats attendus du projet, on peut citer, entre autres, la mise en place des cadres juridiques plus favorables aux OFPA, dérivant d’une gouvernance plus inclusive et de processus ; un renforcement de l’entrepreneuriat et de l’accès aux marchés et aux instruments financiers, à partir de chaînes de valeur assurant l’équité des sexes et grâce à de nouvelles capacités permettant l’incubation d’entreprises au sein des OFPA ; et enfin une amélioration des mesures d’atténuation, d’adaptation et de la résilience face au changement climatique à l’échelle du pays, à travers l’engagement direct des OFPA et l’intégration avec des démarches inclusives axées sur les moyens d’existence.
Répartition égale. Grâce à ce projet, la PNFDDSA sera en mesure de mieux assurer la promotion et l’intégration du genre, du développement durable et de la sécurité alimentaire. En effet, les approches « genre et développement », « genre et climat », « genre et agriculture », « genre et culture », « genre et santé », « genre et alimentation » favorisent une répartition égale des opportunités, des ressources et des bénéficiaires entre les différents groupes de la population-cible. Or, ces domaines basés sur l’environnement sont fortement compromis par les impacts du changement climatique et la dégradation alarmante des ressources naturelles. D’où la recherche permanente de nouvelles approches pour limiter les dégâts. Et c’est justement l’objectif du projet FFF dans lequel, l’autre association féminine Entreprendre au Féminin Océan Indien (EFOI) est également partie prenante.
R.Edmond.